mardi 22 avril 2008

Après le brouillard, l'éclaircie

Finalement, je ne lui ai pas écrit. Et je ne pense pas que je le ferai. Bien sûr, je pense que je serais flattée de savoir qu'elle pense encore à moi, qu'elle aussi regrette un peu, mais je sens bien qu'une page s'est tournée. Pire ... Qu'une cicatrice remplace aujourd'hui la blessure d'autrefois.

Et ces maux-là, vaut mieux les laisser là où ils sont.

Je vais profiter de cette éclaircie, et accepter qu'on ne puisse pas "tout" réparer. Que la colle laisse aussi des traces, que la mémoire est tenace, parfois.

Le brouillard chassé, l'éclaircie a pointé le bout de son nez, et a oeuvré dans un sens nouveau. Aujourd'hui, je sais que je n'ai pas bien agi, encore moins bien réagi, que je l'ai sans doute blessée autant qu'elle m'a blessée. Triste réponse, mais je l'assume aujourd'hui, mieux qu'hier.

Voir plus clair aura permis de faire le choix de rester là, à ma place.

3 commentaires:

philippine a dit…

C'est à toi et à toi seule que revenait ce choix.
Avec toi, phil

Anonyme a dit…

C'est déjà une avancée de faire un choix et de s'y tenir... Bises

Callie a dit…

une de mes amies disait "amour recyclé est puissamment dégradable" (ce n'était pas d'elle il me semble)...

Je l'ai constaté à plusieurs reprises, en tendant la main vers le passé...

Aujourd'hui j'ai appris à laisser mes fantômes là où ils sont, même si certains soir ils tapent à ma fenêtre...

Des bises ma belle