mardi 22 juillet 2008

De la théorie de la valise...

Quoi de plus simple que d'empaqueter assez de vêtements, de jouets, de draps, de serviettes, de chaussures et une pharmacie complète couvrant le rhume comme le coup de soleil, pour un nombre indéterminé de jours dans un lieu de vacances où le mois de juillet n'offre aucune garantie, où 30 °C peuvent faire place à un 14 ° tout mouillés en quelques heures seulement ?

Avec comme ultime contrainte la voiture qui a fameusement diminué de taille, vu qu'on est passé d'une longue courge à même pas une grosse citrouille. Bref, un jeu d'enfant pour Cendrillon.

Sauf quand ses filles s'en mêlent.
On va où maman ? On va à la mer ? On va jouer dans le sable ? Je peux mettre ma robe rose aujourd'hui, maman ? Mais maman, je veux mettre ma robe rose aujourd'hui et ce soir, on la met dans la valise, et on la lavera à la mer, ok ?
Elle est bien mignonne, tiens, quelques jours de vacances par an, dans un lieu loin du paradis, et elle me colle déjà la lessive...

Maman, je peux t'aider ?
Bien sûr chérie, tu peux s'il te plaît rassembler 2 puzzles, tes crayons de couleur, 2 jeux et aider ta petite soeur à rassembler quelques affaires pour s'occuper s'il fait mauvais ?
Ouiiiiii, viens MM2, on va aider maman.

Et puis, j'ai le temps de faire ces foutues valises, Internet a planté, le téléphone aussi, on est presque coupé du monde virtuel de la modernité absolue qui me donne même les prévisions météo à 10 jours, oui, vous avez bien entendu, à 10 jours.

Mammmmmaaaaannnn, on a finiiiiiii.
Fini ?
Oui, elles ont fini de déménager la moitié du salon, mais ça, c'était prévisible. Demander à deux miss de « prex-deujans » et de « troizansédemi » de faire leurs valises était un peu exagéré, pédagogiquement parlant. Il a donc fallu expliquer et négocier l'intérêt de chaque jouet, et limiter à un seul et unique sac, déjà bien trop grand au vu du coffre du carosse, le choix des jeux. J'ai le temps, tout va bien.

Mais pourquoi donc ai-je accepté cette aide ?
Il m'aurait juste fallu attendre que le sommeil ait gagné ces petites pour décider à bon escient, cela va de soi, comment remplir ce sac à moitié, afin de caser les chaussures, bon sang, merde, j'ai oublié les godasses !

Mais ce sourire angélique, ce plaisir ressenti de faire les choses par soi-même, d'aider ses parents et d'entendre les félicitations d'usage toujours bonnes à regonfler son estime de soi me laissent sans voix, sans doute parce que j'entends encore ma mère me remballer sur les roses à chaque proposition d'aide, toute occupée qu'elle était à vérifier ses listes.

Bref, je n'ai pu vous confier les clés à temps, afin de prendre soin du blog en mon absence, du coup, j'espère que les plantes n'ont pas trop souffert, et que des tonnes de poussière n'auront pas eu le temps de s'installer ...

Je suis de retour, mais si le soleil revient, promis, je repars !

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Bienvenue à la maison Mémère !

Anonyme a dit…

Mais c'était bien au moins ces vacances??!!
mais elles sont trop adorables nos filles quand même quand elles veulent aider!
Bises

Mr et Mme Poulets a dit…

Quoi? T'as pas aimé la mer sous la drache ;)

Et sois contente... tu as du soleil pour faire sécher tes lessives. Hum...

Bibizz

Mémère Cendrillon a dit…

Mouarffff, non, vacances pas top, surtout grâce au temps d'ailleurs...

Bon, on repart demain, histoire de démarrer ce bronzage... enfin, le Prince reste là, je pars avec les filles ... et ma belle-mère.

Amen.

CarrieB a dit…

Ah les valises, c'est toujours un grand moment, surtout quand mon fils s'amuse à sortir au fur et à mesure tout ce que j'y place sous prétexte qu'il "en a besoin tout de suite".On voulait changer de voiture pour une plus petite, maintenant que les enfants ont grandi, mais en fait il nous en faudrait une encore plus grosse!
Et sinon, c'est bien les vacances avec belle-maman? Déjà, tu arrives à appeler ça des vacances ;-)