Alors oui, je l'avoue, quand je regarde ma collègue Stéphanie parler boulot tout en rédigeant un SMS à la vitesse de l'éclair, sans même regarder ni le clavier, ni l'écran, je suis admirative.
Le SMS, pour moi, n'a que peu d'intérêt, je lui préfère nettement le coup de fil. Le dialogue, la communication, l'échange me semblent plus proche de ce que je suis. Mais je reconnais largement son utilité. Parfois, il arrive qu'on ait un truc à dire sans pour autant avoir envie d'échanger.
Je peux dire à mon Prince que je l'aime, comme ça, sans avoir besoin ni d'entendre sa voix, ni d'échanger à ce sujet. Je peux lui demander de ne pas oublier de prendre du pain, sans faire sonner son téléphone en pleine réunion. Je peux aussi lire le résultat positif, ou négatif, de tel examen, de telle compétition.
Depuis que le GSM fait partie de nos vies, il est coutume de s'envoyer des SMS pour annoncer la naissance d'un enfant, ou pour souhaiter le meilleur de la crème pour la nouvelle année. Depuis, il paraît qu'on se quitte aussi via SMS.
Nous sommes le 5 janvier et mon GSM tout beau, tout neuf, contient pas loin d'une vingtaine de SMS tous très sympathiques nous promettant la santé, le bonheur, la joie et même des sous, ce qui, il faut aussi que je l'avoue, fait partie de mon "top three" en matière de souhaits éternels.
Je suis une nouille en SMS. Je suis la reine de la désactivation du dictionnaire T9, et ce stupide engin rechigne à faire apparaître des mots pourtant très français. Le temps que je vérifie 2 ou 3 trucs, et hop, voilà mon message effacé. Je suis maudite du SMS. Il me faut pas loin de 45 minutes de râleries intenses pour créer le message et autant de temps pour sélectionner les destinaires dans mon carnet d'adresses, sans compter ceux qui m'ont envoyé leurs voeux sans signer leur message, et sans penser que je n'avais peut-être pas leur numéro dans la mémoire du téléphone.
Nan. Idéalement, je voudrais leur téléphoner, à chacun d'entre eux, et par là même, découvrir en composant le numéro des messages non signés, mes interlocuteurs. Leur souhaiter de vive voix mes voeux tout en prenant de leurs nouvelles et en donnant des nôtres. Passer du temps à entretenir le lien, celui qui fait que l'amitié ne se réduit pas à quelques mots tapés sur un clavier, mais celui qui se tisse au fil du temps, des saisons, des années qui passent. Parfois bien sûr, il faut le dépoussiérer, on le voudrait plus net, plus riche, plus construit, mais on est tous tributaire de cette vie à 100 à l'heure, qui nous fait reporter sans cesse au lendemain ce qu'on a pourtant envie de faire aujourd'hui.
C'est ce que je m'apprête à faire, une fois de plus ce soir. Les SMS attendront, les voeux aussi. Il paraît qu'on a jusqu'au 31 janvier, alors...
Et vous, SMSeur, SMSeuse ?
3 commentaires:
le sms j'aime bien quand c'est court sinon je préfère le téléphone car parfois on s'en sort pas, chaque sms est une quesion qui appelle une réponse etc... c'est plus rapide un coup de fil!!
par contre j'adore envoyer des photos ça c'est autrement plus sympa!
Le sms j'adore. Je suis une vraie nouille pour les taper, mais ça va quand même beaucoup plus vite qu'un coup de téléphone dont on ne sait jamais s'il tombera au bon moment. En fait j'assimile bien le sms au mail : le destinataire le lit quand il veut bien, il n'est donc jamais dérangé...
J'ai juste envoyé 584 sms depuis le 28/12.. Je mérite donc le titre de super sms'seuse en effet!!!
J'adore envoyer un p'tit coucou, une pensée, etc. MAIS, ça ne remplacera jamais un appel... Et donc je suis aussi une super "téléphoneuse", une parfaite utilisatrice de la formule happytime!
LA collègue en question;)
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