
J'avais longtemps hésité avec le meuble B, qui aurait pu convenir, mais moins bien.
Arrivée chez le géant suédois, j'ai eu le malheur de passer devant B, et de me remettre à hésiter. Je suis alors passée devant A et le doute est redevenu terrible. Personne au stand du meuble A, et personne au stand du meuble B. Un peu plus loin, une employée du magasin, au stand des meubles C.
Partie pour acheter A, tartinée de doutes devant B, j'ai opté pour C. Coup classique de la gémeaux que je suis qui déteste perdre un temps fou devant un choix cornélien et qui opte pour la sortie avec l'arrivée du 3e élément.
J'ai donc tout réservé et me suis pointée, avec mon ticket de caisse et un noeud dans la gorge, au dépôt pour recevoir mon chariot chargé des paquets. Je repensais au Prince, qui m'avait maintes fois proposé de m'accompagner pour charger le carosse.
Mais je suis une éternelle impatiente, et j'avais décidé, telle une enfant gâtée, que ce serait ce jour-là et pas un autre. Mon téléphone sonna et me sortit de mes pensées : le Prince voulait savoir si je nous avais mis dans le rouge pour 1 mois, pour 2 mois ou pour l'année.
Nous avions jusqu'à l'année dernière, un carosse muni d'un grand coffre, que nous avons troqué contre un carosse avec un coffre plus modeste, et je le regrette amèrement à chaque fois que je le gare sur le parking d'un magasin de meubles.
J'ai commencé par tout vider, les sièges auto des enfants et le brol qui fait que n'importe quel garagiste sait que la voiture est celle d'une mère de famille. J'ai éparpillé le tout tout autour de la voiture, en plein parking, et puis j'ai réfléchi, enfin, j'ai essayé. Je me suis mise dans la peau du Prince et me suis souvenue de comment il avait fait la dernière fois que j'avais évoqué la nécessité absolue d'une virée au 365+land, histoire de réapprovisionner le stock de bougies, et de verres que les miss ne cessent d'entamer : nous étions finalement sortis avec des verres, des bougies et ... 2, 3 bricoles hum ... comment dire ... plutôt imposantes.
Oui mais. 60 kg à moi toute seule, même motivée de montrer à chéri que je savais le faire toute seule, ça semblait impossible. Les gens me regardaient, l'oeil tantôt amusé, tantôt incrédule. Mais personne n'est venu me proposer un coup de main. Je me suis alors dit que les 5 hommes que j'ai vus passer pendant les 50 minutes à charger la voiture
A) m'ont prise pour une tarée et ont eu peur d'approcher ma voiture-brocante (tout gisait au sol);
B) se sont dit qu'un homme, mon mari, mon frère, mon père ou mon amant allait débarquer déguisé en super-héros pour caser tout ça dans une voiture pareille;
C) devaient rejoindre madame qui n'aurait pas apprécier de trouver leur mec en train d'aider une pauvre butée impatiente et capricieuse.
J'hésite encore d'ailleurs. A, B ou C ?
2 commentaires:
Rhaaa, que ça m'énerve, ça...
Combien de fois je suis allée proposer mon aide à une nana en galère, en toisant avec dédain les mecs alentours qui ne bronchaient pas... et je suis fière de mon homme chaque fois qu'il va aider...
Les gens sont tellement dans leur bulle...
Je me suis vue tomber, me tordant la cheville, sortant de la mater avec un bide de 8 mois, me relevant avec peine et en pleurant de douleur, sous le regard fuyant de 3 ou 4 personnes... ils avaient du se dire qu'ils ne parviendraient pas à relever une baleine comme moi...
Dans ton cas, j'imagine les gens pensant "ouah, ça a l'air louuuurd ! je vais pas risquer de me faire mal, surtout si elle me fait ranger son brol après... moi je serais jamais venu(e) seul(e) chercher ça... "
Finalement, tu as réussi seule ?
je me retrouve totalement dans ton article en bonne gémeaux que je suis!
jamais non plus personne ne m'a proposé de l'aide sur le parking Ikéa...pfffuuuu tout se perd!
quand quelqu'un attend la place et ne viens pas m'aider et bien je fais durer le plaisir!
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