vendredi 14 septembre 2007

Cendrillon dans ses bottes !

A 6 heures du matin, c'est déjà le branle-bas de combat chez Cendrillon : on se bat pour habiller MM1 qui veut absolument mettre son maillot de bain pour aller à l'école, on se bat pour faire tenir une couche à MM2 qui préfère se retourner au moment crucial du collage de celle-ci.

On se bat aussi contre la montre, on est tous les jours en retard, c'est qu'il faut partir tôt, et faire manger ces zouaves. Cendrillon a beau revisiter l'organisation de manière assez régulière, rien n'y fait, c'est la course tous les matins.

Et puis, il y a les impondérables qui ne nous étonnent plus : MM1 renverse le verre de sa sœur, MM2 fait pipi dans sa culotte, MM2 remplit sa couche à nous faire tous tomber dans les pommes, MM1 a perdu le mot "oui" de son vocabulaire.

Et donc, les jours passent et se ressemblent. On court, on court et on court. Sauf que cette semaine, il est arrivé ce qui devait arriver, Cendrillon s'est cassé la figure dans les escaliers.

Aussi glamour que la couche remplie, n'est-ce pas …

Ce matin-là, Cendrillon était un tout petit peu en avance et avait eu le temps de jeter un bref coup d'œil dans le miroir de la salle de bain. Et devant le triste constat que renvoyait le miroir, elle a décidé de troquer ses baskets, certes de ville et ô combien "tendance" pour ses bottes à talons. Et hop, au passage, un p'tit coup de maquillage, ça fera moins fatiguée, c'est sûr !!!

La suite, vous la devinez, non ? Tomber dans les escaliers, en avant, se prendre la marche dans le tibia, se rattraper in extremis sur les mains, en crispant le cou, les épaules et le dos. La chute terminée, il s'agit de reprendre ses esprits, parce que MM1 va débouler dans un quart de seconde, et MM2 fait déjà mine de se lever de sa chaise, et semble intéressée par le plongeon.

Chaque membre est douloureux, mais le coup sur le tibia est particulièrement pénible. Les larmes viennent aussitôt, calmant un tant soit peu la douleur cinglante.

La voilà qui arrive, ma MM1 : "Mamaaaannnnnnn, je veux pas manger mes proutes, je veux une autre tartine, Mamaaaaaannnnn, je veux pas manger mes proutes !!!!!"

"OK, ma chérie, ne mange pas tes croutes si tu veux pas, mais pitié, attends 2 minutes pour ta tartine, maman est tombée, elle a très mal, tu vois…"

"Où ça ? Là ? C'est pas grave, hein, maman. Tu viens faire ma tartine ?"

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Méthode ultra efficace, c'est prouvé !
Minimiser (ce qu'on voudrait assimiler à rassurer), et faire penser à autre chose.
Elle a tout compris la minimiss !

Mémère Cendrillon a dit…

Merci Jerêve, du coup, ça me rassure, tiens !!! :-)))

Anonyme a dit…

Quelle idée aussi de sortir les tallons et de te maquiller
lol
J'espère que ça va mieux.
Je te soupçonne d'avoir trouvé la super excuse pour te faire masser le dos :8
bisous

Mémère Cendrillon a dit…

Hum Hum, même pas besoin d'une excuse pour le kiné, promis !