Après quelques jours de congé, il est temps de reprendre le chemin du boulot. Le premier geste que je fais en arrivant à mon bureau, est d'allumer l'ordinateur et ouvrir ma messagerie. Comme après chaque congé, les e-mails arrivent, plus ou moins rapidement, en fonction des pièces qui y sont jointes.
Je suis toujours étonnée de voir le nombre de messages en à peine quelques jours. Machinalement, je fais défiler rapidement les e-mails, me demandant lequel je vais ouvrir en premier.
Mon tri reste inchangé. Celui qui attire le plus mon regard, c'est l'e-mail "surprise" d'une vieille connaissance, ou d'une amie chère partie très loin et qui ne donne que rarement de ses nouvelles. J'ouvre l'e-mail avec la même excitation que je déchirais jadis l'enveloppe qui contenait une longue lettre d'un de mes rares amoureux … Mes yeux brillent en lisant le message toujours trop court, toujours trop bref et je m'empresse de regarder si des photos sont jointes, histoire d'avoir l'impression de toucher du doigt des gens partis trop loin.
Je lis avec le même bonheur des nouvelles de gens pourtant proches de nous, géographiquement parlant, mais les multiples événements font qu'on ne se voit que trop rarement, alors qu'on partage le quotidien par des tas de procédés de communication très élaborés, il nous manque juste ce temps pour se coller des bises, et boire un thé ensemble, ou manger un bout de quiche. Et d'ailleurs, lorsque ces dames causent plannings pour trouver enfin un samedi soir de libre en commun, cela nous reporte toujours trop loin.
Je commence donc mon retour dans la vie professionnelle par la lecture des nouvelles de mes amis, loins ou proches, mais présents dans mon cœur.
Puis, immanquablement, je recommence à faire défiler les autres e-mails et supprime sans même les lire, les messages de publicités que ma fonction me conseille pourtant de regarder.
Restent alors les vrais messages professionnels, ceux qui doivent être lus, retenus, classés et qui, souvent, nécessitent une réponse. Là aussi, je me suis surprise à établir une échelle de priorités, qui n'a absolument rien à voir avec ma hiérarchie d'ailleurs. Je lis et je réponds en fonction de la relation que j'entretiens avec la personne, de la proximité de cette relation. Je faisais cela instinctivement, pensant au contraire faire cette tâche d'une manière tout-à-fait professionnelle, en fonction de la date d'arrivée du message, ou du grade hiérarchique de l'expéditeur, ou encore du dossier brûlant en cours…
Cela dit, même consciente de mes "choix inconscients", je ne compte absolument pas changer de méthode…
2 commentaires:
Ta méthode me plaît beaucoup, j'ai adopté peu ou prou la même, reléguant en dernière place les messages qui ont un énorme "URGENT" en concerne....
Bonne journée, bonne reprise, fallait pas partir en vacances ;-)
Toi aussi tu as des spécialistes des URGENT ! en rouge, en fluo, avec des paillettes s'ils le pouvaient ???
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