vendredi 2 mai 2008

Le farniente

Aujourd'hui, j'avais décidé de ne rien faire sinon me reposer, flâner, ranger un tout petit peu, cuisiner un minimum, faire la sieste, lire les pages 13 et 14 du bouquin d'Anna Gavalda que j'ai commencé il y a plusieurs soirs déjà, jouer et colorier avec les filles, profiter du jardin si le soleil se montrait généreux, pianoter sur l'ordinateur, trier les dernières photos, et ...

doucement, commencer à sortir les vêtements d'été pour les miss.

MM2 s'en foutait royalement des robes, des jupes, des shorts et des maillots de bain. Seuls les chapeaux comptaient, elle les a tous essayés. Par contre, pour MM1, fashion victim confirmée, chaque robe a dû être essayée, afin de vérifier son potentiel dansant, puis délicatement posée sur un cintre.

En soi, c'eût pu être simple. Long, mais simple. L'une essayait ses robes, l'autre ses chapeaux de soleil, casquettes et autres bonnets d'hiver mal rangés. Mémère essayait tant bien que mal de faire des tas, le tas devant à droite des vêtements "été" pour MM1, à gauche pour MM2, derrière à droite des vêtements "hiver" de l'une, à gauche, de l'autre.

Dans les faits, ce fut nettement moins drôle, la petite ayant décidé de mélanger les tas et de planquer ses chapeaux sous le lit ...

et là, ce fut la catastrophe. En me mettant ventre à terre, en tendant la main sous le lit, bien loin devant, j'ai vu ce que je n'aurais pas dû voir. Bien sûr, leur présence ne m'a pas plus étonnée que ça, mais les ayant surpris, je n'aurais jamais pu les laisser là, tels des hôtes indésirables : des nounous, des loulous, des pluches, des moutons, bref, appelez-les comme vous voulez, la poussière avait eu le temps de s'agglutiner autour d'un malheureux cheveu tombé et par une formule chimique dont j'ignore la substance, avaient réussi à tapisser le sol d'un manteau grisâtre.

Ma journée repos était foutue : j'ai dû leur faire la peau. Les aspirer sans coeur, puis noyer les éventuels rescapés avec une solution légérement mousseuse qui laisse un parfum agréable. Tout ça en bougeant le lit, toujours pleins de fringues d'été à droite, d'hiver à gauche.

Alors maintenant que tout est propre, rangé, trié, pendu, le soleil a intérêt à se pointer et rester un peu, parce que là, je vous ai épargné la crise du "je veux mettre mes collants avec ma robe rouge" du week-end dernier alors que justement, le thermomètre a daigné afficher une vingtaine de dégrés...

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Est-ce au printemps que les moutons partent dans les Alpages...?
(mon troupeau est toujours là, lui, parce que quand je dis farniente... je n'ai aucun mal à m'y tenir !!!)
(mais pas de MM non plus, ça aide c'est vrai)

Anonyme a dit…

Et oui, ce n'est pas pour rien qu'on parle de ménage de printemps!! Je vais faire un peu comme toi aujourd'hui, le soleil revenant enfin sur Paris! Bises

Anonyme a dit…

y a de jours, y a des jours comme ça...c'est comme ça...làlàlà..lalala...

Mémère Cendrillon a dit…

Des bises, les filles !

Anonyme a dit…

Je rêve mes moutons aussi sont la! :b

Vu que depuis le soleil n'est pas parti, j'espère que t'as eu l'occasoin d'en profiter un peu, beaucoup!

Bisous