ou la course, toute la sainte journée.Je ne sais plus quand elle commence, si c'est quand le réveil s'éteint d'avoir trop sonné, ou quand MM2 décrète qu'elle refuse de s'habiller, si c'est quand MM1 boude le petit déjeuner, ou quand MM2 enfile ses bottes du jardin pour aller à l'école, ou si c'est dans les embouteillages de 7h30 ou quand 18 mails restent sans réponse.
Je ne sais plus quand elle s'arrête, si c'est quand enfin, 4 petits yeux se sont enfin fermés et voyagent au pays des princesses et des méchants loups, ou si c'est quand enfin, le linge est plié, les chemises grossièrement repassées, ou la vaisselle rangée, les cartables fins prêts.
La course ne s'arrête plus depuis quelques semaines déjà. Même assise dans un fauteuil, je cours dans ma tête, je scanne des listes invisibles de tout ce qui doit être fait le lendemain, de tout ce que je ne peux plus reporter au surlendemain, tout en cherchant un brin d'inspiration pour offrir un repas digne de ce nom à notre petite famille.
Je crois que le changement de saison ne me réussit pas. C'est pas nouveau, mais cette année, c'est vraiment pas chouette.
Le soleil brille enfin, et j'ai ressorti ma vieille bouillotte en caoutchouc en rêvant de dormir quelques semaines entières.
Argh.
2 commentaires:
Hé beh... pas le moral ?
C'est dur, hein, de n'avoir jamais du temps à soi, et de ne pas pouvoir débrancher son cerveau...
Par contre, ne pourrais-tu pas te faire aider ? Sous-traiter le ménage et le repassage... au moins ça...
Avec un boulot à temps plein (et des horaires très variables) et 3 enfants de moins de 6 ans, j'ai du me résoudre (heu, la réalité, c'est que j'ai sauté sur l'occasion...) à sous-traiter une bonne partie des choses... et avec une femme de ménage + une nounou (qui assure les soirs en sortie d'école / crèche + le bain), ça (re)devient gérable.
Je compatis... je me souviens très bien...
Vivement que la saison devienne plus clémente pour toi, faute d'un changement radical dans les horaires...
Bisous
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