lundi 6 août 2007

Les signes du temps

A 18 ans, j'ai adoré passer 2 heures dans un institut de beauté à me faire maquiller avant une soirée hyper méga importante à ne pas rater parce que Bidule Machin Chose y était, c'est sûr.

A 23 ans, j'ai adoré me faire masser par un masseur aux mains de fée pour soulager mon stress estudiantin.

A 28 ans, j'aurais adoré trouvé quelques euros pour me faire masser par le même masseur qu'à 23 ans, pour soulager mes courbatures dues aux trop nombreux travaux effectués dans la maison.

La trentaine à peine engagée, j'ai adoré me faire masser le sacro-iliaque que le changement du centre de gravité provoqué par la présence d'un gnôme à l'intérieur avait rendu douloureux.

Et là, aujourd'hui, ce qui me fait dire que que je m'approche de plus en plus de la quarantaine, c'est qu'en regardant mes pieds, je me suis dit que c'était d'une pédicure dont j'avais besoin.

En attendant, non pas les sous, mais le temps et la disponibilité pour m'occuper de mes pieds, je vous saurais gré de remarquer que je suis toujours vivante après la première des 5 journées terribles de la semaine.

Sur ce, j'y retourne, ça chante à l'étage...

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