On a aussi une vue particulièrement dégradante de la prostitution. A Bruxelles, et je suppose que dans d'autres grandes villes du pays, c'est la même chose, les prostituées sont "rassemblées" dans un, voire deux quartiers chauds. La rue principale d'un de ces quartiers est d'ailleurs souvent embouteillée, quelle que soit l'heure du jour, ou de la nuit.
Les femmes sont, pour la plupart, assises "en vitrine". Ainsi, elles trônent, devant une vitre, trop maquillées et peu habillées. On devine le mobilier derrière le rideau qui sépare la vitrine du lieu de la rencontre.
OK, elles sont "au chaud", je devine qu'il est plus aisé de se faire une tasse de café dans ces conditions que dehors sur le trottoir, j'imagine aussi que leur sécurité est bien mieux assurée dans leurs lieux que livrées en pâture aux horreurs de la nuit et de la rue. Mais encore faut-il savoir qui assure quoi.
En province, la même prostitution existe, les femmes en vitrine ornent les routes nationales, entre une station service, un supermarché et une maison bourgeoise.
Si le supermarché est rarement avare d'enseignes commerciales en tout genre, les maisons closes détonnent aussi avec les tubes de lumière noire qui mettent en avant les dessous fluorescents de ces dames. C'est souvent le seul endroit d'une route limitée à 90 km/h où on n'arrive pas à les atteindre tellement les coups de frein sont monnaie courante.
Pour me rendre sur le lieu de mon travail, j'ai le choix entre prendre des petites routes de campagne et arriver 40 minutes en retard, ou emprunter les nationales et l'autoroute et gagner ainsi un temps considérable. Je passe donc, sans freiner, cela va de soi, tous les jours, matin et soir devant ces maisons closes pas si closes, et ne peux m'empêcher de trouver affligeante, l'image de ces femmes en vitrine, telle la viande sur l'étal de mon boucher.
Et l'incessante question qui me turlupine depuis longtemps : que vais-je dire à MM1 lorsqu'elle me demandera "Maman, pourquoi les madames elles sont presque toutes nues devant tout le monde ?"
D'habitude, je trouve toujours une réponse adaptée à son âge, mais là, je sèche...
Bref, dans l'expression "faire du lèche-vitrine", j'ai du mal à penser shopping uniquement !
6 commentaires:
A Amsterdam, une nuit, j'ai chronométré le temps que passait le client "dans l'arrière-boutique" : sept minutes !
Entre effroi et réalisme, je suis parvenue à la conclusion que la vitrine était moins pire que la rue, froide et sombre...
"Joli" billet pour un si difficile sujet.
7 minutes ?! et voilà que mon cerveau se met à calculer...
Je suis d'accord avec toi, MP, la rue, ce doit être terrible. l'idée de la "maison close" me plaît finalement. "Close" pour le regard, même si tout le monde sait ce qu'il s'y passe. Je ne serai jamais contre la prostitution, j'aimerais juste qu'elle prenne une forme un pêu plus humaine, un peu moins mafieuse, sans trafic de femmes, sans violences...
Oui, je rêve, je sais bien ...
J'ai vu ça quand nous sommes allés pas trop loin de ton travail et encore moins de celui de M mon mair... je n'ai qu'un mot "triste". Peut être deux... "dégradant". Oui je trouve ça triste et aussi dégrandant pour la personne qu'est "vendue" comme une chose...
Comme toi je me demandrais ce que je pourrais répondre à un petit de 4 ans s'il me posait la question, heureusement il ne l'a pas fait.
Gros bisous
Les prostituées sont-elles vendues ou bien se vendent-elles ? Tiens, encore une autre question...
Je ne sais pas, elle ne sont pas "vendues" en entier (lol) mais elle se vendent, vendent un service, drôle de service :/
Pour moi c'est comme si elles vendaient une partie de leur corps, ou alors louer cette partie...
Trop compliqué et trop tard
bises
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