dimanche 28 octobre 2007

Finalement...

Souvent, le temps arrange les choses, n'est-ce pas ? Souvent, le temps cicatrise les plaies, atténue les douleurs, et fait disparaître les bleus au coeur.

Mais parfois, le temps fait grossir l'attente. Plus le temps passe, plus l'attente d'un événement se drape d'un linge empreint de rêves, d'irréel, et d'imagination.

Depuis l'ouverture de ce blog, j'attendais des nouvelles de mon père, chose qu'il a finalement faite il y a quelques jours. Chaque fois, c'est-à-dire souvent au cours de la journée, je pensais à la manière dont il allait reprendre contact avec moi, à ce qu'il allait me dire, en silence je comptais et recomptais les jours qui passaient et la distance qui se creusait au fur et à mesure.

Et là, lorsque le téléphone a sonné et que j'ai entendu sa voix, j'ai été déçue, alors que cet échange était plus que prévisible. Il n'allait pas changer, je n'allais pas changer non plus. J'aurais aimé que les choses se passent différemment, mais pour cela, il faut y croire, des deux côtés, et visiblement, il a perdu la foi.

Je reste donc sur ma faim, et histoire de ne pas sombrer dans le Troïkalcoolisme, je vais continuer à attendre, et croire qu'un jour, ce sera vraiment Noël.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

gde gros bisous ma belle

Anonyme a dit…

Merde. Y'a rien d'autre qui me vient là...

Schizozote a dit…

Le temps, ce chenapan... mais peut-être faut-il se replonger dans les espoirs qu'il a fait naître, pas dans ceux qu'en passant il a déçus... Mouaif, pas sûr que ça tienne la route mon histoire ;)

Mémère Cendrillon a dit…

Si, Schizozote, ça a du sens, le temps permet au moins de réfléchir à tout ça. Et bienvenue par ici...

philippine a dit…

Peut-être est-ce dû à un orgueil que ni l'un ni l'autre ne désirez chasser? C'est une hypothèse.
Il est vrai que rien n'est facile dans les relations humaines, mais tu as raison, un père reste un père. Pourquoi pas le jour de Noël, je serai en pensée avec toi ce jour-là ...
big bisous, phil

Anonyme a dit…

parfois le temps permet de réflechir mais aussi de vivre sans père ou mère... on apprend à vivre sans et les retrouvailles quand il y en a, ne sont pas toujours à la hauteur des espérances...et on change et eux aussi et ça ne marche pas à tous les coups... mais quelle que soit la blessure, on ne peut créer ou recréer ce qu'on a peu ou pas vécu... en tout cas c'est très difficile...

Madame Poppins a dit…

On a beau tisser des liens, avec des tas de gens, vivant dans les quatre "coins" du monde, il y a toujours au fond de soi un "pays" particulier, qui est ou souffrance ou bonheur, ou manque ou étouffement, qui est ou équilibre ou chaos : le monde des parents !

Les siens, de sang, les siens, de coeur, peu importe, ils sont et resteront toujours importants.

L'essentiel, c'est qu'ils n'empêchent pas l'oiseau de prendre son vol, pour aller ailleurs si nécessaire.

Je t'embrasse,

Anonyme a dit…

Tu connais une de mes expressions préférées: La famille on ne la choisie pas, on la subit !
Un jour, tu verras, on en reparlera, il reviendra vers toi et on s'en amusera !
Garde surtout ta foi et investit toi vis-à-vis de ceux qui t'aiment mais qui, toutefois, ne font pas partie de ta famille !
Bibizzzzz